La comptabilité reflète fidèlement toutes les activités mises en œuvre par l’entreprise. Lorsqu’elle est saine, la comptabilité constitue une arme décisionnelle efficace permettant de faire des prévisions. Dans le cas contraire, elle induit en erreur et bloque la conception des projets. Une mauvaise comptabilité influe négativement sur les résultats de la période suivante. Voici quelques critères définissant une comptabilité saine afin qu’elle soit un outil de gestion efficient.
1 – Le reflet du patrimoine de l’entreprise
Le patrimoine de l’entreprise est constitué de tous les éléments que celle-ci possède à son actif. En général ce patrimoine est constitué du fond de commerce, des avoirs immobiliers, du matériel (informatique, transport), des créances, de l’état de stock. Une comptabilité saine revalorise fréquemment les acquis selon l’amortissement du matériel car cela peut affecter la productivité de l’entreprise. L’évaluation ainsi faite doit refléter le nombre et la qualité du matériel existant. Ces informations financières permettront aux dirigeants d’évaluer la nécessité d’un réinvestissement ou d’une rénovation du patrimoine en question.
2 – L’ image des investissements de la période
Pour une entreprise, les charges d’investissement et les produits récoltés doivent figurer dans l’état financier de la période. Afin de vérifier la régularité et la fiabilité des informations financières y afférentes, il faut consulter le compte des résultats de la période concernée. Après comparaison, la comptabilité est dite saine si la quantité et la valeur des charges et des produits inscrits dans le document comptable correspondent avec leurs valeurs réelles. Si ce n’est pas le cas, le bénéfice de la période doit être revu à la hausse ou à la baisse.
3 – Le reflet de la situation financière
Une comptabilité saine aboutit à la concordance de la trésorerie et des valeurs financières placées ou épargnées avec les résultats trouvés sur papier, après calcul. En pratique, la situation financière de l’entreprise est déterminée par les éléments comptables suivants :
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- le compte banque ;
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- le compte caisse ;
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- les créances dus par les clients ;
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- les dettes auprès des fournisseurs ;
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- les épargnes ;
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- les avoirs financiers : qui constituent les valeurs mobilières de placement ( placements à court terme) et les immobilisations financières ( placements à long terme).
4 – L’ image fidèle de la trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie décrit les entrées et sorties d’argent au niveau des caisses de l’entreprise. La fiabilité de ces données se trouve au cœur de la gestion financière d’une entreprise donnée. Fréquemment, la trésorerie fait l’objet de malversations ou d’erreurs de gestion. Ces fautes impactent directement sur les analyses financières . On assiste alors à une prise de décision erronée. Il est à noter que pour une gestion plus saine de la trésorerie d’une entreprise, il est préférable de la confier à un cabinet d’expertise comptable. A ce jour, de nombreux cas ont confirmé l’efficience de l’externalisation de la comptabilité.
5 – Le reflet d’un engagement fiscal sincère
L’entreprise contribue au développement du pays dans lequel elle est implantée en s’acquittant de son devoir fiscal. Cependant, cette régularisation annuelle des impôts fait souvent l’objet de diverses manœuvres échappatoires de la part des entrepreneurs. La tenue d’une comptabilité saine permet de définir la sincérité fiscale des dirigeants de l’entreprise. Afin de vérifier la sincérité des données comptables et fiscales, des séances d’audits internes ou externes sont mis en œuvre par l’État ou par les dirigeants eux-mêmes. Ces contrôles de gestion permettent de détecter les éventuelles fraudes ou évasions fiscales.