Parmi les travailleurs, qui ne rêverait pas d’être son propre patron ? Il est possible de réussir facilement la création de sa propre entreprise. Avec la volonté d’être indépendant, le plaisir que procure le défi, ou simplement le désir de diriger, les ambitions ne manquent pas de nos jours.
L’article suivant vous proposera les aides disponibles que peut avoir tout entrepreneur débutant ou expérimenté, voulant ouvrir sa propre boîte.
Les aides financières
Il est évident que pour créer une entreprise, il est nécessaire de disposer d’un capital de départ. La valeur minimale est estimée à 37.000€ pour les sociétés anonymes et 120.000 € pour les sociétés européennes.
Il existe des aides financières pour les jeunes, les demandeurs d’emploi, les salariés d’entreprise et les handicapés qui n’ont pas assez de capitaux. Il y a le NACRE ( Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise) ou les Aides OSEO (Bpifrance Financement) qui proposent un prêt à taux zéro et sans garantie s’élevant de 1.000 à 8.000 € en 5 ans.
Il y a également l’ARCE (Aide à la Reprise et à la Contribution d’Entreprise), une aide offerte par Pôle Emploi pour simplement 45 % du reliquat des allocutions chômage à la date de début de l’activité.
Sans oublier les Crédits solidaires et Micro-crédits (allant jusqu’à 10.000 € selon le projet pour une durée de 5 ans), le PCE (Prêt à la Création d’Entreprise) (entre 2.000 à 7.000 € pour une durée de 5 ans). Les Prêts d’Honneur (varient entre 2.000 à 50.000 € et plus pour un intérêt à taux zéro) et les Concours (délivrés par l’État en tant que prix pour les gagnants des concours nationaux ou régionaux).
Les organismes sociaux
Mis à part les aides financières, il existe aussi des organisations sociales dont le but est d’aider chaque créateur d’entreprises à édifier sa nouvelle société. L’Agence France Entrepreneur (AFE) est l’une de ces associations qui gèrent ce genre d’activité lucrative. Elle intervient dans l’entrepreneuriat qu’il soit de niveau local ou national, en proposant sa présence avec son énorme réseau d’accompagnement, de financement ou de gestion d’entreprise.
D’une part, on a la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) qui agit en faveur des services d’accompagnement personnalisé, de ses différents outils et de ses ateliers de formation pour contribuer aux aides pour l’entreprenariat.
D’autre part, il y a la BPI France qui assiste plutôt sur la finance grâce à sa trésorerie qui permet aux ambitieux d’avoir des bourses, des prêts, des avances ou des garanties bancaires pour booster leurs futurs plans. Par ailleurs, il existe aussi le Réseau entreprendre : une association des chefs d’entreprises bénévoles qui partagent leurs expériences et leurs réseaux d’entraide avec ceux dont ils jugent avoir du potentiel pour entreprendre. Il ne faut pas oublier le réseau le plus connu et que tout le monde a tendance à consulter : Pôle Emploi. Et oui, Pôle Emploi accompagne en même temps ceux qui sont à la recherche d’un emploi, mais aussi ceux qui veulent lancer leurs propres boîtes. Grâce aux multiples services qu’il offre comme Activ ’Créa par exemple, les entrepreneurs pourraient tirer avantage de la méthodologie qu’il propose pour fonder plus facilement leur entreprise.
Le statut juridique
Les caractéristiques d’une entreprise se définissent souvent à l’aide de son statut juridique. De fait, on fournit une aide différente pour chaque statut : Entreprise Individuelle, EIRL, SARL et EURL, SAS et SASU, SA et SNC. Par exemple, l’entreprise individuelle est un statut assez simple, mais le plus courant dans le marché : il ne nécessite pas de gros investissements ni de grosses interventions, car son business tourne sur son patrimoine. Il est difficile de distinguer ses biens privés de ses biens professionnels et tous les revenus vont directement au nom du chef d’entreprise, car celui-ci a le titre de « Travailleur non salarié » ou « travailleur indépendant ». Contrairement aux SNC (Sociétés en Nom Collectif), celles-ci sont assez communes à cause de la lourde responsabilité que porte leur titre. En effet, il faut être au minimum 2 pour bâtir ce genre d’entreprise et il est nécessaire de disposer de plusieurs partenariats. Les bénéfices sont déjà dirigés par l’équipe et les associés qui jouent un rôle important sur la comptabilité de la société, et c’est ce qui fait d’elle une société fermée.
Néanmoins, son avantage est que les partenaires soutiennent financièrement la boîte, l’empêchant ainsi de se noyer dans les dettes sociales, lui conférant un capital social toujours au maximum et le pouvoir d’imposer n’importe lequel de ses apports dans le business et dans le marché.